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Personne n’échappe à Allah ;
L’un de ceux qui étaient avant nous a pensé, que si on brûlait son corps jusqu’à le réduire en cendres, dont on disperserait une partie dans la mer et une partie sur la terre ferme un jour où le soufflerait violemment, qu’il échappera au châtiment.
Abû Saîd al-Khudrî a rapporté que le Prophète (paix et salut sur lui) parla un jour d’un homme parmi ceux qui nous ont précédés à qui Allah a accordé biens en abondance et progéniture. Lorsque sa mort s’approcha, il dit à ses enfants : « Quel père étais-je pour vous ? – Un bon père, répondirent-ils.- Je n’ai fait aucun bien qui puisse me profiter auprès d’Allah. Si je comparais devant lui, il me châtiera sûrement. Ecoutez-moi bien, si je meurs, brûlez-moi jusqu’à me réduire en charbon que vous concasserez. Et un jour où le vent soufflera violemment, dispersez (mes cendres) partout. Il prit d’eux l’engagement de le faire et c’est ce qu’ils firent. Allah dit : « Sois » et le voilà redevenu un homme complet et bien debout. Il lui dit : « Ô mon serviteur qu’est ce qui t’a poussé à faire cela ? » Il répondit : « c’est la crainte de Toi » Alors, Il lui pardonna.
Aucune partie du corps n’échappe au châtiment du barzakh ou à sa félicité. Même si le mort est accroché au sommet des arbres ou réduit en cendre dispersée par le vent, la part du châtiment du barzakh qu’il mérite le touchera inévitablement.
Même si l’homme pieux a été jeté dans un incinérateur, son corps et son âme jouiront de la part de la félicité qu’il mérite et Allah transformera ce feu en une source de fraîcheur salutaire comme Il transformera l’air pour l’autre (l’impie dont on a dispersé les cendres) en feu et en simoun.”